Publié le 28 Octobre 2011
"Nous lançons un cri d'alarme afin de préserver les Palois avec une gestion sain, dit aujourd'hui le conseiller municipal d'opposition et ancien maire de Pau
« A l'heure où l'économie mondiale est au bord de la crise, et où il faut serrer les boulons, au niveau des finances de l'Etat, mais aussi des collectivités locales, nous lançons un cri d'alarme afin de préserver les Palois avec une gestion saine ». C'est ainsi que l'ancien maire de Pau, Yves Urieta, aujourd'hui conseiller municipal d'opposition, a entamé sa conférence de presse ce matin, en compagnie de ses co-listiers, mais aussi de membres de son sa toute nouvelle association « Pau avant tout », du même nom que sa liste aux dernières municipales.
« Depuis 2008, poursuit le membre de la Gauche moderne, la masse salariale entre les services de la Ville et de l'agglo de Pau a progressé de 11,7 millions d'euros, soit une augmentation de 16 %. Cette ville est mal gérée, voire pas gérée du tout alors qu'André Labarrère et moi-même avions laissé des finances saines », lance Yves Urieta. Chacun son tour, les colistiers d'Yves Urieta ont aussi dressé ce matin un sombre tableau de la politique municipale conduite par la socialiste Martine Lignières-Cassou depuis mars 2008, du « manque d'implication des élus de la majorité dans les commissions » (Alain Arraou), en passant par un retour sur la crise municipale née du retrait des délégations de l'adjoint Pascal Boniface, largement commenté notamment par la conseillère régionale Véronique Lipsos-Sallenave (Nouveau centre)
Retrouvez cet article paru le 27 octobre 2011 sur sudouest.fr