Haïti: un an après ! Paralysie du processus de reconstruction
Un an après le séisme qui a ravagé Haïti le 12 janvier 2010, la situation reste chaotique, le pays est toujours en situation d'urgence et la reconstruction peine à démarrer.


Michèle STRIFFLER, 1ère Vice-présidente de la Commission du Développement du Parlement européen, qui s'est rendue en Haïti récemment, dénonce la paralysie du processus de reconstruction, imputable aux carences structurelles de l'Etat haïtien, à l'absence de volonté politique et de décisions des autorités haïtiennes, et au manque d'accompagnement de la Communauté internationale.

Michèle STRIFFLER, Rapporteur permanent pour l'Aide humanitaire, regrette que la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti ait commencé tardivement ses travaux et s'inquiète quant à son efficacité face à un chantier titanesque. Elle dénonce que pratiquement aucun fonds n'a été débloqué pour déblayer les décombres et qu'au rythme actuel il faudrait 6 ans pour enlever 20 millions de mètres cubes de gravats, étape indispensable pour la reconstruction.

Selon Michèle STRIFFLER, l'Union européenne doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir fortement un processus électoral légitime et transparent afin de garantir la stabilité et la volonté politique que réclame la reconstruction. Selon l'Eurodéputé du Grand-Est, la Communauté internationale et l'Union européenne doivent impérativement accompagner les futures autorités haïtiennes dans l'organisation de leurs Institutions, vers un nouvel équilibre à tous les niveaux, vers une démocratie pleinement opérationnelle et tout le long du processus de reconstruction. Michèle STRIFFLER, Députe européen, interviendra lors d'un débat en session plénière du Parlement européen à Strasbourg le 18 janvier sur la situation en Haïti et présentera une résolution.

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